Une question ?

Aventure & Erudition Galerie Meyer Oceanic and Eskimo Art

Anthony Meyer dévoile sa nouvelle exposition "Aventure et Erudition" !

L'audace d'explorer le monde a donné naissance aux premiers collectionneurs d’arts premiers européens. À partir du XVe siècle, l’esprit d’aventure les a fait découvrir sur place et en circulation aux quatre coins du globe, de nouvelles connaissances, sensibilités et manières de vivre.

Hommes et femmes ont donné suite à ces pulsions, en partant à l’aventure à pied, à cheval ou encore à bateau, tandis que bien d’autres se contentaient de voyager depuis leurs fauteuils, blottis au fond de la bibliothèque. La recherche du dépassement des frontières vers un au-delà inconnu et initiatique semble être depuis toujours le propre de l’humain.

À cet esprit d’aventure se greffe la soif de savoir et de développement de connaissances. Dans la période dite « Siècle des Lumières », la religion perd progressivement pied face à la science et le rationalisme. « Le pourquoi et le comment » deviennent des sources idéologiques, ouvrant de nouvelles voies vers la compréhension du soi à travers le regard porté sur l’autre.

De grandes expéditions ont été commandité par des rois, puis par les institutions d’État. D’illustres individus, riches ou pauvres se lançaient à l’assaut de l’inconnu, à la fois émerveillés et bravant de terribles souffrances. Nombreux sont restés au fond des mers, ou sont tombés sous l’assaut des prédateurs animaliers et humain et n’oublions pas ceux qui ont succombé à la maladie et aux conditions extrêmes des climats. Les informations sur les collectes, les explications sur les utilisations, les origines et fabrications sont devenues primordiales et ont été recensées et répertoriées minutieusement.

L’exposition "Aventure & Érudition", parcours ces deux thématiques partant du principe qu’une oeuvre d’art des « pays lointains », plus précisément du côté de l’océan Pacifique, en Océanie et en Arctique, sont déjà une source d’émerveillement et par extension, d’exploration et de savoir.

En d'autres termes, nous allons porter une attention particulière aux lieux et aux histoires de collectes, mais aussi nous intéresser à leurs raisons d’être tant dans leurs cultures sources, que de la manière dont ces oeuvres sont accueillies, intégrées et appropriées dans la culture européenne. Nous ferons une narration de certaines histoires de rencontres entre objets et collectionneurs – animés et inanimés.

Poignée ou tirette en forme de phoque

Alaska

XVIIIème / XIXème siècle.

Défense de morse (Odobenus rosmarus divergens) avec une superbe patine d'âge et d'utilisation, perles de verre, peau et vibrisse

H. : 9,7 cm

Provenance :

  • Collection du Dr. John Beach Driggs. Driggs était un missionnaire Épiscopal, médecin et éducateur à Point Hope, Alaska, entre 1890 et 1910 et le premier missionnaire dans le grand nord.
  • Par descendance familiale
  • Skinners Auction, 2019
  • Ancienne collection privée française

« Massue-épée » classique

Région de Massim, Nouvelle-Guinée du sud-est, Mélanésie, Océanie.

XIXème siècle

Bois (Quila brun) avec des reflets à la chaux et une fine patine d'âge et d'utilisation

Porte de la peinture blanche Inv. Numéro 13118 et 304 de William Downing Webster (1868-1913), Bicester, Oxfordshire.

H. : 88,1 cm.

Provenance :

  • D. Webster Avant 1913
  • Collection de Seymour et Alyce Lazar, Palm Springs
  • 6 oct. 2022, Sotheby's - Sculpture From The Collection Of Seymour And Alyce Lazar, Palm Springs, Lot 64, Sotheby's, New York - 6 oct. 2022
  • Collection d'Eugene Manning, New York

Retrouvez la Galerie Meyer - Oceanic & Esklmo Art pendant le salon au 17, rue des Beaux-Arts

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Le marché des arts d’Afrique se développ... voir plus Le marché des arts d’Afrique se développe auprès d’un petit nombre de clients chinois, attirés par ses formes épurées. Parmi eux, des artistes, des hommes d’affaires ou des intellectuels, dont quelques femmes. Ils plébiscitent les pièces aux formes épurées dont l’esthétique a un potentiel universel, boudant au contraire les objets magiques et rituels à la forte connotation spirituelle. Point commun de cette clientèle : elle est extrêmement discrète et ne lève guère le voile sur sa collection. Il est pourtant une figure emblématique de ces nouveaux collectionneurs : l’exubérant Leinuo Zhang, installé à Milan et à la tête de plusieurs sociétés dans le domaine de la mode, qui ne manque pas d’exhiber fièrement ses acquisitions sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, outre les ventes publiques, il se fournit à Saint-Germain-des- Prés, chez le Bruxellois Didier Claes ou chez le Milanais Dalton Somaré. voir moins

Eléonore Théry

Le plus grand salon international des arts... voir plus Le plus grand salon international des arts premiers, asiatiques et d'archéologie se tient à ciel ouvert à partir d'aujourd'hui dans le quartier des Beaux-Arts et de Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Jusqu'au 15 septembre, 64 marchands internationaux sont réunis pour cette 18e édition, qui témoigne d'une place croissant accordée à l'archéologie, avec la présence de huit galeries dont Arteas Ltd (Londres), Cahn Contemporary (Bâle) et la Galerie Eberwien (Paris). La collectionneuse grecque Kyveli Alexiou est présidente d'honneur de cette édition. Parmi les exposants, on retrouve les galeries Bacquart (Paris), Joe Loux (San Francisco) et Martin Doustar (Bruxelles), Bernard Dulon (Paris) pour les arts premiers, Max Rutherston Ltd. (Londres) pour les arts asiatiques ou encore J. Bagot Arqueología S.L. (Barcelone) pour la section archéologie. voir moins

The Art Newspaper Daily

Depuis dix-huit ans, grâce au Parcours de... voir plus Depuis dix-huit ans, grâce au Parcours des mondes, Saint-Germain-des-Prés devient, l’espace d’une semaine, le rendez-vous privilégié des amateurs et collectionneurs d’arts primitifs. Mais pas seulement, car depuis quatre ans, l’événement s’est ouvert à d’autres disciplines. En 2015, il accueillait les arts d’Asie ; cette année, c’est au tour de l’archéologie d’être intégrée, avec des œuvres grecques, romaines ou orientales. « L’adjonction de cette spécialité était une évidence, car c’est de cette époque que tout est parti », explique Pierre Moos, « Lorsqu’on s’appelle Parcours des mondes, on se doit de proposer un véritable tour du monde de l’art non pas en quatre-vingts jours mais en quatre-vingts minutes. D’autant que, contrairement à ce que l’on pense, le collectionneur n’est pas toujours monomaniaque et fait la traversée esthétique d’un continent à l’autre ou d’un pays à l’autre » Soixante-quatre exposants (dont une moitié venant de l’étranger) participent à cette 18e édition. Et parce que le Parcours des mondes rassemble la plus grande concentration au monde d’amateurs et de collectionneurs d’arts extra-européens, les exposants leur réservent leurs plus belles découvertes de l’année et rivalisent dans des expositions thématiques – une vingtaine – prévues parfois depuis plusieurs années. Parmi les expositions notables, on relève celle de Bernard Dulon (Paris) qui organise un face-à-face entre les œuvres du sculpteur belge Jan Calmeyn et les objets africains de sa collection, dont une figurine en zigzag Lega (Congo) et une statuette assise Dogon (Mali). Abla & Alain Lecomte (Paris) centrent leur présentation sur le thème du masque de l’Afrique de l’Ouest avec un étonnant masque cimier Ijebu, Yoruba. « Une vingtaine d’entre eux proviennent d’une collection privée encore jamais montrée », souligne Alain Lecomte (affichés entre 3 500 € et 35 000 €). Julien Flak (Paris) a réuni une vingtaine d’objets sous le titre explicite de « Poésie féroce, arts anciens de Nouvelle- Irlande », parmi lesquels un masque Malagan Matua ou Vanis (au-delà de 70 000 €). « Organiser une exposition consacrée aux arts anciens de cette île mystérieuse des mers du Sud est un rêve que je poursuis depuis plus de dix ans », souligne le marchand. voir moins

Marie Potard - Le Journal des Arts

Parcours des mondes in Paris - widely rega... voir plus Parcours des mondes in Paris - widely regarded as the world’s most important tribal art event – is good at looking to the past while engaging with the present. While most of the exhibitors at this annual international event staged in and around the galleries of Saint-Germain-des-Prés (11–16 September) focus on tribal art – the lion’s share from Africa – space is also found for contemporary expressions of traditional practice. This may be recent Aboriginal art or, as last year’s honorary president, Javier Peres, demonstrated in the loan exhibition he staged in the Espace Tribal, the work of artists from across the globe who reconnect to their cultural roots through the prism of modern and contemporary art. Both loan exhibition and honorary president this year connect the tribal with the contemporary. voir moins

Susan Moore - Apollo

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